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Claire et le cinéma, en quelques questions...

Claire en quelques questions...

Depuis quand pratiquez-vous cet art ?
Depuis presque trois ans.
Tout est venu d'une rencontre avec un comédien dont j'admirais le travail, en 2006.
J'écrivais depuis toujours et mes mots lui ont plu.
J'ai donc persévéré et débuté, après un premier roman, l'écriture d'un scénario.
Puis de deux.
Les choses se sont accélérées en 2007, après ma rencontre avec le réalisateur Julien Seri.
J'avais crée un blog, Passion Cinéma, sur Overblog, sur les pages duquel je l'ai interviewé.
En 18 mois, plus de 90 personnalités du cinéma ont répondu à mes questions.
Des comédiens, des réalisateurs, des producteurs, des techniciens.
De fil en aiguille, je suis passée du virtuel au réel en organisant des soirées parisiennes sur le thème du cinéma.
Et au fil des rencontres, un réseau s'est crée, sur Myspace tout d'abord, puis sur Facebook.
Et lors de l'une d'elle, on m' a proposé de jouer dans un court métrage.
Le film n'est hélas jamais sorti pour des raisons techniques, mais je me suis vue dans une bande annonce.
Le choc passé, j'ai décidé de me lancer dans la réalisation et de continuer à jouer.
Écrire, produire et réaliser, et jouer la comédie.
Sans expérience autre que du théâtre dans mon adolescence.
Commencèrent alors 18 mois de tâtonnements et de travail acharné.
De désillusions et de petits bonheurs.
De trahisons aussi, car ce milieu attire les bonnes comme les mauvaises personnes.
Trois projets de films avortés ou ratés plus tard, j'ai lancé la production du film Le complexe de Max sur Facebook.
Une coproduction fut lancée auprès des internautes.
Et en 7 mois, 67 % du budget du film fut acheté par les coproducteurs.
Tournage ici chez moi en Bretagne, montage, et projection en grandes-pompes le 3 décembre dernier sur la Péniche Cinéma, lors d'une soirée que j'organisais pour sa sortie.
J'y projetais aussi des courts métrages d'amis réalisateurs.
Et la satisfaction d'avoir enfin mené, avec les bonnes personnes, un projet à bien !
La suite est déjà écrite et en production.


Quel est votre parcours initial ?
A la base, des études de tourisme, d'histoire de l'art, de secrétariat.
Une bifurcation vers l'imprimerie, la PAO, le commerce...
Et 15 années passées à écrire tout en regardant pousser mon fils.




Quelles sont vos sources d’inspirations ?Je puise mes influences dans les films des années 70 et 80.
Je suis une inconditionnelle de Sautet, Corneau, Melville, Tavernier et Lautner, et tant d'autres !
Et plus récemment, de Tarantino, Ritchie, les frères Scott,...
Il y en a tant, en plus du quatuor absolu : Spielberg-Cameron-Lucas-Scorcese !
Et pour le reste, je dirais que chaque scénariste se crée son propre univers bien à lui.
Ce qui fait la diversité et la richesse de ce métier.


Pouvez-vous nous parler de votre « style » et de vos techniques ?

Pour ce qui est de la technique d'écriture, elle est un peu rock'n roll je l'avoue.
J'écris mes scénarios en regardant la télévision.
Films, séries, sitcoms...
Tout y passe !
J'écris à la main dans un cahier à petits carreaux.
Et je retranscris ensuite sur mon ordinateur.

Pour ce qui est de la technique de réalisation, je dirais que je suis « metteur en scène » plus que technicienne.
Je me sens proche des acteurs et de leur jeu que de la technique si pointue du matériel sur un tournage.
Lorsque l'on a la chance d'écrire pour des comédiens que l'on connaît bien, le tournage devient un moment de communion.
J'ai alors hâte de les voir à l'œuvre, et donner vie aux personnages.
Pour ma prochaine réalisation, OUBLI, je vais donc réaliser avec l'aide d'un cadreur et d'un assistant caméra et me focaliser sur la mise en scène.




Quelle serait votre égérie si vous deviez en choisir une ?Hélas, dans l'absolu, cela aurait été Romy Schneider.
Et Lino Ventura, bien sûr, pour moi l'acteur, tout simplement.


Quelle est le film que vous préférez dans vos réalisations ?Pour tout vous dire, j'aimais beaucoup mon premier film, Le Palier.
Mais hélas, des soucis techniques ont fait que sa sortie s'est mal passée.
Et son exploitation a été impossible en festivals et projections.
Le tout était de rebondir et de persévérer !
Ce qui fut fait avec Le Complexe de Max !
Un petit film à petit budget, mais fait avec le cœur !
Le résultat me plaît et à apparemment plu aux spectateurs le 3 décembre et le 13 janvier à la Cantada, à Paris.
Hâte de le montrer à nouveau à un public.
Je n'ai pas pour projet de poster mes films directement sur internet.
Un film doit vivre face aux spectateurs, en live !


Quels sont vos projets ?OUBLI, ce sera un court de 10 mn environ, peut-être un peu plus !

Si vous avez des besoins aujourd'hui pour vous aider dans votre développement, quels sont-ils ?

Pour mener à bien ce projet, nous recherchons bien sûr des fonds.
Le budget est de 4 000 € !

Et bien sûr, nous recherchons des mécènes tous azimuts : des commerçants, des marques, des particuliers qui feront des dons en nature et en participation financière en l'échange de leur présence au générique du film !
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